2 décembre 2010

De la difficulté d'écrire à l'amour de la littérature

J'ai appris à lire, je m'en souviens parfaitement à six ans. J'étais au C.P et mon premier livre fut Les malheurs de Sophie. Lire a été une révélation. Mon imagination, déjà fertile, trouvait enfin un support où le fantasme remplaçait allégrement la réalité. Dés lors, je n'ai eu qu'une envie : écrire.
Mais c'est bien beau de vouloir écrire, il faut savoir ! Et ceci est un travail long, difficile. Les histoires naissent en moi, telle une lente gestation pour arriver à leur terme et se terminent trop souvent dans le fond d'un placard. Mort-nées de mon imaginaire qui ne rencontreront jamais le regard d'un lecteur car trop mauvais pour être lu, je préfère les oublier, enfin pas tout à fait... Certaines histoires que j'ai écrites restent dans ma mémoire et impossible d'y échapper. Comme si elles attendaient leur heure pour être enfin terminées véritablement. Ce que je voudrais vraiment c'est arriver à terminer une histoire et être satisfaite. Mais mon amour pour la littérature est une corde qui me tire toujours en arrière et me dit : "non c'est impossible, tu ne peux faire lire cette histoire, elle manque de substance, elle n'est pas terminée, ce ne serait qu'une imposture." Prenez cet escroc de Salinger et sa diarrhée manuscrite, j'entends par là : L'attrape-cœurs, et bien beaucoup d'auteurs feraient mieux de planquer leur texte au fond de leur placard ! Mais oublions les mauvais écrivains car heureusement de merveilleux textes nous transportent de bonheur et je vais de ce pas reprendre ma lecture.

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